Le dialogue

les images sont généré par l’ia mais les textes viennent de notre cerveau et les informations scientifiques de toutes les sources possibles et consultable
INTRODUCTION
Bonjour, Bonsoir.
Je reviens après une absence nécessaire pour me recentrer sur ma pratique et sur le chemin que devaient prendre les chroniques d’un méditant.
Et, me voici de retour pour la saison 4 – La naissance d’un méditant !!!
Cette saison sera basée sur une vision globale de notre environnement direct et indirect.
Toujours en lien avec la méditation et avec l’ouverture d’esprit qu’elle peut apporter.
Elle prend la forme d’une histoire racontant le processus d’action et de pensée d’un homme progressant dans sa pratique et dans ses réflexions.
Le début de l’histoire se fondera sur des faits tangibles, explicables, voire « scientifiques » pour aller ensuite vers de l’impalpable.
Bonne plongée dans cette histoire.
BILLET 0 – L’ULTIME QUESTION

Il y arriva enfin et il la vit assise et patiente.
Posée là, sur son siège, elle attend depuis des temps immémoriaux la venue de quiconque aura le courage de poser les questions.
Énervé et impatient, il la regarde, s’approche vers elle et, avec un ton provocateur, lui demande :
- Vais-je enfin avoir le droit à la réponse ?
- Tout dépend de la question.
- Que signifie ce symbole ?
Il lui jette alors un pendentif sur lequel on peut voir un homme traversé par un trait de part en part.
Elle le regarde attentivement, puis elle lui répond doucement :
- Tu parles de l’horizon ? Tu veux savoir pourquoi l’homme est à l’horizon de toutes choses et à quelle fin ?
- Exactement, dis-le-moi !
- Assieds-toi, calme-toi et je vais tout t’expliquer, mais à une condition.
- Je t’écoute, quelle condition ?
- Une question et une réponse, si tu en veux plus, tu devras me retrouver !
- Tu rigoles ? J’ai mis cinq ans à comprendre, cinq ans à m’entraîner pour une question!! Je vais devoir recommencer depuis le début ?
- Tu sais, plus tu viendras et plus ce sera simple, tu veux ta réponse ou tu pars ?
L’air blasé et le front plissé, il répondit :
- Je t’écoute !
- Pourquoi l’homme est à l’horizon de toute chose et à quelle fin ? Puisque tu insistes et malgré ton manque de sympathie envers moi, je vais répondre à ta question… Après tout, tu as réussi à me trouver, tu mérites une réponse… C’est la règle !
Mais, avant cela, récupère ton jouet!!!
D’un coup comme par magie le pendentif se met à léviter et fonce à grande vitesse sur le visage du jeune homme lui infligeant une légère douleur qui le calme et le met dans un état de stupéfaction où il finit par comprendre qu’il a manqué de respect envers l’entité présente devant lui…
- Voilà la réponse!!!
J’espère que cela répond à ta question jeune homme ! Maintenant, va, retourne dans ta réalité, va, médite de nouveau pour me retrouver…
- Mais attends je n’ai rien compris!!!
- J’ai dit que je te répondrais ; je n’ai jamais dit que tu serais à même de comprendre la réponse.
Il se sentit aspiré et une fois revenu, sa tête lourde tomba vers l’avant, ce qui le sortit de sa phase méditative.
Il comprit rapidement ce qu’il avait vécu et se promit de tout faire pour y retourner…
BILLET 1 – RETOUR AU DEPART
(https://pdca.st/DTgB)
Quelque part sur terre, cinq ans avant cette première rencontre.
Le nez rouge, et le mouchoir à la main, il attend entouré de personne plus ou moins malade.
Comme partout, la patience est de mise, surtout chez les médecins.
Il s’ennuie… Il a fini de lire ses mails, fini son dernier coup d’échec sur “CHESSMASTER” et il ne peut pas regarder des vidéos, car dans la précipitation, il a bien évidemment oublié ses écouteurs.
Il observe la salle, les humains, il regarde par la fenêtre les oiseaux virevolter sans se rendre compte qu’il fait tout ça en mode automatique sans en prendre conscience, sans même y prendre plaisir. Sans gratitude !
Puis d’un coup son œil capte un livre sur la table basse dont le titre est :
“La méditation, soin holistique du corps et de l’esprit”
Il se lève discrètement et prend le livre, il l’ouvre et commence à lire la préface.
Absorbé par sa lecture, il n’entend pas le médecin :
- S’il vous plait, c’est à votre tour !
Une dame à côté de lui tapote son épaule dans l’espoir de capter son attention :
- Mr, c’est à votre tour !
- Oui, pardon, que voulez-vous ?
- Le médecin vous attend.
Il lève les yeux et se rend compte que tout le monde le regarde et surtout que le vieux médecin l’attend.
- Pardon, j’étais ailleurs.
Il repose le livre et suis le médecin dans son cabinet.
- Bonjour Mr, asseyez-vous je vous prie.
- Bonjour, merci.
- Pour quelle raison êtes-vous venu consulter ?
- Je me sens fatigué en ce moment…
Il lui explique son état, le médecin l’ausculte, fait son diagnostic puis ils reviennent à leurs places.
- Bon rien de grave, voici les médicaments nécessaires, prenez soin de vous.
Il allait partir quand le livre lui revint en tête.
- Excusez-moi, docteur, mais j’ai une question à vous poser.
- Oui, je vous écoute ?
- Que pensez-vous de la méditation et des bienfaits sur le corps et l’esprit ?
- Eh bien, dans nos sociétés modernes, le mode de vie engendre beaucoup de stress et d’anxiété, car il faut toujours plus de résultats, toujours plus vite. Le problème, c’est que le stress et l’anxiété ont des impacts sur le système cardiovasculaire et le système nerveux, ce qui engendre du stress et de l’anxiété… C’est un cercle vicieux ! Pratiquer la méditation régulièrement va favoriser la création de matière grise dans certaines parties du cerveau, c’est la neurogenèse, tout comme le fait de faire des pompes va favoriser la création de fibres musculaires. Dans les deux cas, il y a bel et bien une création de matière physique. Cette matière grise peut être créée dans les zones comme celles de l’apprentissage, de la mémoire et du contrôle des émotions entre autres. Cela aide aussi à réduire l’hyperactivité cérébrale, l’impulsivité, à développer la concentration et à la gestion de la douleur. Puisque la méditation aide à diminuer le stress et l’anxiété qui sont des facteurs pouvant mener à la dépression, logiquement, elle aide aussi à lutter contre la dépression !
- Ha oui tout ça ? Je devrais peut-être m’y mettre…
- Attendez, ce n’est pas tout ! La méditation est aussi un excellent booster du système immunitaire naturel du corps. Les neurosciences ont largement exploré ses bienfaits sur le métabolisme humain. Elle peut aider à soulager certaines douleurs chroniques et certaines maladies de peau comme le psoriasis par exemple. Le fait de méditer va favoriser le fonctionnement du cortex préfrontal qui est en partie lié à la gestion des émotions et donc cela peut aider socialement à mieux s’exprimer et ainsi désamorcer des situations qui pourraient devenir explosives. La méditation aide aussi à maîtriser sa colère. En plus de tous ces bienfaits, elle aide à développer l’intuition et la créativité, ce qui n’est pas négligeable. C’est un sujet passionnant et je pourrais continuer longtemps à en parler ! Il y a tellement à en dire, mais j’ai des patients qui attendent, je ne peux pas les laisser plus longtemps…
- Super ! Merci pour les informations docteur, bonne journée !
Il ouvrit la porte et partit.
Le vieux médecin se mit à écrire sur un de ces cahiers quand il vit la porte s’entre ouvrir et la tête de son dernier patient.
- Dites, est-il compliqué de commencer à méditer ?
- On peut commencer à méditer à tout âge et en pratiquant seulement 10 minutes par jour, si on s’y tient sur la durée, cela peut changer votre vie. Ha ha, c’est comme les exercices physiques, il faut s’y tenir… C’est le plus dur finalement ! Bonne journée à vous.

Encore un matin…
Un œil s’ouvre puis l’autre, il se relève difficilement pour s’asseoir sur le bord de son lit.
L’homme vît ce moment comme une dépression au lieu de le vivre comme une nouvelle chance d’expérimenter.
Il se lève et part dans sa cuisine prendre son petit déjeuner.
Il prépare le nécessaire afin de nourrir ce corps encore endormi puis allume la radio.
Il mange en écoutant la radio, une écoute sans intérêt, mais les mots ont malgré tout une portée qui dérange, qui titille, qui pousse à écouter, à réfléchir…
En effet, sur les ondes, un scientifique tente de vulgariser une découverte importante.
L’atome est constitué à plus de 99% de vide.
À cette écoute, il commence à comprendre que plus rien ne sera comme avant.
- Donc vous êtes en train de nous dire que nous sommes constitués de plus de “rien” que de matière ?
- Je vais reprendre afin de bien me faire comprendre des auditeurs.
- Allez-y
- Pour commencer, il faut déjà comprendre que les atomes sont les constituants élémentaires de la matière solide, liquide, gazeuse et sous forme de plasma que l’on expérimente dans notre monde au quotidien. Ils sont constitués de particules subatomiques. Ils sont composés d’un noyau qui représente plus de 99.9% de leur masse. Autour de ce noyau gravitent des électrons qui forment un nuage dont le diamètre peut s’étendre à un périmètre de 10 000 à 100 000 fois la taille du noyau. Par ce fait, un atome est pratiquement uniquement composé de vide puisque entre le noyau et les électrons qui gravitent autour, il n’y a aucune matière physique. C’est une liaison nucléaire qui maintient le tout assemblé grâce à l’interaction forte. Il existe différentes tailles et poids dans les atomes. Grâce aux électrons qui les composent, ces derniers peuvent établir des liaisons chimiques entre eux. C’est ainsi que se forment des agrégats d’atomes qui eux-mêmes, en se rassemblant, deviennent des molécules par exemple, puis de la matière. L’étymologie du mot atome signifie insécable c’est ce que pensaient les philosophes de la Grèce antique. On sait aujourd’hui que les atomes sont composés de plusieurs parties et sont donc sécables. Depuis le 20ᵉ siècle cette vision des atomes a été acceptée, car on a pu commencer à les observer grâce aux microscopes électroniques. Il faut savoir que même dans la matière, les noyaux qui composent les atomes sont séparés d’une grande distance de vide. Puisque la matière est constituée d’atomes qui sont composés de 99% de vide, alors on peut en déduire que la matière elle-même est composée de 99% de vide.
- Mais alors si la matière est principalement composée de vide, pourquoi on ne passe pas à travers ?
- C’est grâce aux puissants champs électromagnétiques qui sont émis par les noyaux des atomes. Ces champs assurent la cohésion de la matière. Lorsque la matière située dans votre main rentre en contact avec la matière d’un autre objet, les électrons contenus dans les atomes des différents objets se mettent en vibration ce qui perturbe les champs électriques et qui les fait se repousser l’un et l’autre comme lorsque deux aimants se repoussent. C’est aussi pour cela que les rayons de lumière ne passent pas à travers la matière. On peut donc dire que la matière n’existe pas, mais que seules les interactions existent. En réalité, rien ne s’est jamais touché dans l’univers !
- Vous êtes en train de nous dire que la matière n’existe pas ? Mais alors qu’est-ce qui existe ?
- La réponse est très simple, pas besoin d’avoir fait des études pour comprendre ça ! Ce qui existe, c’est l’énergie, le vide puisque la matière peut être détruite. De nos jours, dans un accélérateur de particules, on détruit la matière et on obtient de l’énergie. Cela prouve bien que la matière n’existe pas. N’oubliez pas, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Et oui, la réalité ne peut être détruite. Du coup, qu’est-ce qui ne peut être détruit dans la réalité ? Il ne reste que le vide. Quand vous montez sur votre balance, vous pesez en fait moins d’un pourcent de votre masse. Le reste, c’est la masse du vide qui vous compose… C’est une bonne nouvelle pour les personnes fâchées avec leur poids !
- Merci beaucoup Mr Paerns pour ce moment de vulgarisation, en espérant que nos auditeurs matinaux auront su apprécier ce moment.
- Merci à vous!
- Sur ce, je laisse l’antenne à la prochaine équipe. Chers auditeurs, à demain matin pour de nouvelles rencontres.
Il se rend compte qu’il a laissé sa tartine tremper dans son café tout le long de l’interview et qu’il va devoir encore se dépêcher pour ne pas rater son bus.

11 h 45 sonnent, c’est l’heure d’aller sustenter ce corps qui a travaillé toute la matinée.
Il éteint son poste informatique, met sa veste et se dirige vers les ascenseurs.
Ses collègues l’attendent à l’accueil, ils se dirigent tous vers leur restaurant habituel.
Arrivés sur les lieux, ils prennent place, comme d’habitude au fond de la salle.
Le serveur prend commande et le jeu social de la communication commence.
On parle de politique, des guerres, du responsable de service, bref de tout et n’importe quoi pourvu qu’aucun silence gênant ne vienne perturber ce brouhaha constant.
Il finit à peine son entrée, un œuf mayo pas terrible. Il capte une conversation derrière son épaule.
Allez savoir pourquoi notre cerveau à cette faculté de capter certaines informations alors qu’il est noyé dans le bruit.
Il se retourne sans trop de discrétion et constate qu’une femme et un homme mangent tout en parlant face à face.
Il a comme une impression de déjà-vu et sans vraiment le vouloir, il se met à écouter la conversation.
- Tu as vu ? C’est fou ces images de fractales qui recommencent à l’infini. Ce qui est fou, c’est que dans la nature, on retrouve un peu partout ce genre de motif. Le chou romanesco par exemple.
- Oui oui, bien sûr que c’est fou. On étudie d’ailleurs ça avec nos étudiants en ce moment même.
- Génial et du coup ?
- Du coup quoi ?
- Dis-moi tout ! Tu sais bien que je suis super curieuse et que j’adore en savoir toujours plus.
- Le sujet est vaste, mais heureusement on n’a pas fini notre bière et on a à peine touché à notre assiette. Pour commencer, une figure fractale est un objet mathématique qui a une forme identique se répétant à toutes les échelles de tailles. C’est un mathématicien nommé Benoît Mandelbrot qui les a mises en valeur en 1975. Si ont zoom sur une partie même très petite d’une structure fractale, alors on y voit à nouveau cette même forme répétée encore et encore. En gros, un objet fractal est un objet dont chaque élément est aussi un objet fractal similaire. On retrouve beaucoup de structures fractales dans la nature.
- Ha oui ? Tu en connais beaucoup ?
- Par exemple, si tu observes les bronches d’un poumon, tu pourras voir que ce sont les mêmes formes que les branches des arbres en hiver lorsqu’il n’y a plus de feuilles dessus. Ce qui est amusant, c’est qu’en plus les deux objets ont la même fonction.
- Comment ça ?
- Hé bien les arbres font respirer la planète en filtrant le carbone et en émettant de l’oxygène grâce à la photosynthèse, et les poumons font respirer les êtres dans lesquels ils sont, eux aussi apportent de l’oxygène à leur possesseur.
- Ha oui, c’est drôle, je n’y avais jamais pensé !
- Les exemples sont innombrables dans tout l’univers, si tu observes le fond cosmique fossile, l’image créée par cette structure est la même que les réseaux neuronaux du cerveau. Ce n’est pas tout, les nervures des feuilles des arbres forment les mêmes motifs que le système sanguin. Mais comme je te l’ai dit, les exemples sont innombrables, je ne vais pas tous te les citer sinon on va dormir ici. Par contre, c’est vraiment amusant d’observer son environnement et de découvrir ces similitudes par soi-même.
- Comme le vortex dans mon café quand je fais fondre le sucre dedans et les galaxies par exemple ?
- Oui bien joué ! Les poupées russes sont un parfait exemple. Elles représentent la mère portant un enfant, mais aussi le corps physique qui abrite l’âme, qui abrite l’esprit et aussi les différentes couches que sont les corps astral, énergétique et physique.
- C’est réellement fascinant !
- Ce qui me fascine, c’est qu’à mon avis ces motifs permettent de comprendre que tout est interconnecté dans l’univers et cela permet à l’être humain de s’éveiller spirituellement en comprenant cette unité. Du coup, si tout est connecté, c’est que nous faisons partie de quelque chose de plus grand !
- Whaou ça va plus loin que ce que je pensais !
- Grâce aux figures fractales observées dans la nature, on voit émerger le principe de correspondance. C’est-à- dire que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ou ce qui est à l’intérieur est comme ce qui est à l’extérieur. Il existe une interconnexion et une harmonie profonde entre chaque niveau d’existences. Cela implique qu’il existe des correspondances, des similitudes et des relations entre divers plans de réalité et que ce qui se passe à un niveau peut se refléter à un autre. Comprendre le principe de correspondance est essentiel pour le développement de la conscience. Et oui, car en comprenant les correspondances entre différents niveaux de réalité, les humains peuvent connecter leur moi conscient avec leur véritable soi et ainsi s’élever spirituellement.
- Ha oui comment ça ?
- Avec le concept de macrocosme et de microcosme. Le macrocosme fait référence à l’immensité de l’univers, à l’ordre cosmique dans son ensemble. Cela représente la réalité la plus large au-delà de l’individu. Le microcosme quant à lui représente l’individu humain qui peut être considéré comme un univers miniature à lui tout seul. En comprenant qu’il est un reflet de l’univers, l’être humain peut se reconnecter avec celui-ci. On comprend aussi que si l’on fait du mal aux autres, alors, on se fait du mal à soi-même, tandis que lorsque l’on aide les autres, on s’aide soi-même. Cela vaut aussi pour l’environnement et les animaux bien évidemment ! Ça donne aussi du sens à l’astrologie puisque si tout est lié, ça explique comment le mouvement des astres est connecté à notre destinée.
- Super, j’adore l’astrologie !
- Imagine-toi, si un électron était doué de conscience, pourrait-il se douter qu’il fait partie d’un ensemble plus vaste qu’est celui de l’atome ? Et l’atome, celui d’une molécule, une molécule, pourrait-elle se douter qu’elle fait partie d’un corps humain par exemple ? Lorsque quelqu’un me dit croire en dieu pour moi, c’est comme s’il disait : “ Moi petit électron, j’ai la prétention d’entrevoir ce qu’est une molécule.” Et lorsque quelqu’un me dit être athée, c’est comme s’il assurait : “ moi petit électron, je suis sûr qu’il n’y a aucune dimension supérieure à celle que je connais.” Mais que diraient-ils s’ils savaient combien tout est beaucoup plus complexe, beaucoup plus vaste que leur imagination ne saurait l’appréhender ? Comment réagirait l’électron qui réaliserait qu’il est enfermé dans la dimension d’un atome, molécule, corps humain, mais que l’humain est lui-même inclus dans la dimension planète, système solaire, galaxie, espace et toujours plus grand jusqu’à des choses pour lesquels nous ne possédons pas de mots. Nous sommes dans un grand jeu de poupées russes qui nous transcende !
- C’est fou tout ça et passionnant !
- Nous sommes entourés de beaucoup de petites choses partout autour de nous. En regardant devant nous, nous devrions voir des milliards d’atomes en mouvement et pourtant on ne les voit pas et ils ne nous gênent pas dans notre vie de tous les jours. Il existe donc un monde invisible dans lequel on baigne et avec lequel on interagit sans même s’en rendre compte. Si ce rapport existe de l’infiniment petit à nous alors, on peut s’imaginer qu’il existe ce même rapport entre nous et l’infiniment grand. Qu’est-ce qui nous dit alors que nous ne sommes pas l’invisible d’une conscience plus grande ? Puisque notre invisible est intégré à la même conscience que celle dont nous émergeons, nous et notre univers ! La boucle est bouclée. Je pourrai même demander au prof de philo d’en faire un cours.
Quelqu’un l’interpelle à sa table, tout le monde est en train de se lever.
Il a mangé tout son repas sans même prêter attention à ses collègues, sans savourer les plats qu’il va payer à prix d’or !
Encore et toujours ce mode automatique…

À ce corps humain… Comment une telle perfection biologique peut-elle être si fragile ?
Encore un hiver et donc encore un rendez-vous chez le médecin.
Ce n’est pas qu’il est particulièrement fragile, mais c’est que le corps humain à du mal à gérer les changements de climat.
Beau, froid, pluvieux, sec, il ne sait plus où donner de la tête.
Il prend donc encore rendez-vous afin de calmer cette vilaine toux qui l’empêche de dormir.
Le médecin se souvient du dernier rendez-vous avec cet homme :
- Dites, c’est compliqué de commencer à méditer ?
- On peut commencer à méditer à tout âge et en pratiquant seulement 10 minutes par jour, si on s’y tient sur la durée ça peut changer votre vie. Ha ha, c’est comme les exercices physiques, il faut s’y tenir… C’est le plus dur finalement !
Bonne journée à vous.
Au fait, avez-vous… commencé à commencer ?
- Oui, je m’y mets, je suis tombé sur un blog plutôt intéressant “les chroniques d’un méditant”.
Mais je me demande encore comment ça fonctionne sur le corps, car j’ai cru comprendre qu’il est important de conscientiser les choses afin qu’elle prenne vie plus facilement !
- Physiologiquement, le travail de respiration est fondamental ! Il faut effectivement s’y connecter par la simple prise de conscience de l’expiration et de l’inspiration. Grâce à la conscientisation du souffle, on augmente la capacité respiratoire et on va faciliter le cerveau à passer sur une autre fréquence d’ondes cérébrales. Ces ondes correspondent à la fréquence neuro électrique qui désigne l’oscillation électromagnétique émise par le cerveau humain. C’est ce qui permet la neurotransmission. On va alors passer des ondes gamma ou bêta comprises entre 12 et 80 hertz qui correspondent à notre état au quotidien ou bien lorsque l’on est très concentré comme pendant une partie d’échecs ou des calculs mathématiques complexes aux ondes alpha, thêta et delta comprises entre 1 et 12 hertz qui correspondent à des états de calme, de somnolence, d’hypnose, de méditation profonde, lorsque l’on a les yeux fermés. De plus l’oxygène circule mieux dans le corps et surtout dans le cerveau, ce qui participe grandement à la sensation de clarté presque immédiate. L’imagerie médicale grâce à l’électroencéphalogramme a montré que la pratique méditative aide à la création de nouvelles connexions neuronales. Ça va encore plus loin, car cette pratique n’agit pas que sur le physique, mais aussi sur l’esprit en facilitant l’harmonie entre le corps et l’esprit grâce à l’équilibrage des degrés d’excitation des deux hémisphères cérébraux. C’est ce point d’équilibre entre les intelligences et l’intuition qui facilite le processus !
- Ça a l’air fantastique !
- Oui, la méditation plonge l’être dans un état d’expérience élevé qui favorise l’intégration psychothérapeutique, ce qui est précieux à notre époque où il y a de plus en plus de déséquilibres psychosomatiques. C’est une pratique de plus en plus utilisée en psychiatrie aussi, elle est prise en charge par la sécurité sociale britannique.
- Ça devrait être partout comme ça !
- La méditation aide le cerveau à rester jeune, à vieillir moins vite. Elle aide aussi à agir contre les maladies neurodégénératives comme Parkinson ou Alzheimer. On peut dire que la méditation est une médecine préventive et holistique.

Puis un jour, comme tant d’autres, pendant une séance, il entend…
“Il s’informe, il évolue depuis maintenant trois ans. Le temps passe et une image s’imprègne et le perturbe, le fait évoluer. Il a l’impression de la voir partout sans aucune raison apparente. Il est chez lui et il se prépare à méditer comme tous les soirs, enfin presque tous les soirs…
Quelques minutes de yoga afin de mettre le corps en phase avec son esprit et le préparer à rester assis pendant le temps nécessaire.
Il sait désormais saisir le moment présent, il sait comment mettre en harmonie son corps et son esprit.
Il commence, il respire de plus en plus calmement, il laisse les ondes de son cerveau passer en mode alpha, il se vide de toutes les pensées en décidant qu’elles n’auraient pas d’emprise sur lui.
C’est chose faite, il est dans un espace vide, dans son espace vide.
Ce lieu où tout est calme, ce lieu où toutes les voies s’ouvrent, ou l’impossible passe pour dérisoire et le miracle pour banal.
Il y reste apaisé comme à son habitude, sauf qu’aujourd’hui, il sent un appel émanant d’ailleurs, comme des ondes palpitantes aussi proches qu’éloignées.
À chaque séance, cette vague, ces ondes viennent le percuter de plus en plus sans pour autant le faire sortir de sa transe méditative.
“Je suis là”
Pris de panique, la bulle de sérénité explose, il hésite, il doute.
J’ai dû rêver, j’ai dû m’assoupir…
Il tenta le même soir de revenir dans un état de transe, mais sans y arriver.
Maintenant, à chaque séance, ce ne sont plus des ondes ou une vague qu’il ressent, mais bien des mots qui lui parviennent.
“Tu y es presque”
“Tu as besoin de moi”
“Je peux t’aider”
Comme si quelque chose cherchait à l’attirer pour son plus grand bien, il en a l’intime conviction, il le sait, car les ondes sont pures et paisibles.
Maintenant, elles ne perturbent plus sa sérénité, il sait qu’il est sur la bonne voie…

Il se sent bien en ce jour, pas d’ombre à l’horizon.
Une bien belle journée pour se balader et flâner.
Il le fait près de chez lui, il avance sans volonté propre, sans besoin particulier.
Le destin, la chance, le hasard ou peut-être bien lui-même mène ses pas dans une petite boutique de quartier, des livres sont en devanture.
Encore une fois des livres, à croire que quelque chose le pousse, le guide vers ce genre d’artefact.
Encore une fois, il est en mode automatique et ne perçoit pas ce qui vient de se produire.
Il rentre chez lui, prend sa douche et attend la venue de son ami pour passer une bonne soirée. Au programme discussion, méditation, musique et jeux vidéo.
La soirée s’est très bien passée comme d’habitude, et bien sûr un sujet est venu sur la table, sujet directement et inconsciemment tiré du titre d’un livre dans le magasin : Introspection.
Son ami lui a parlé du bien-être que lui procurent les rendez-vous avec un psychologue.
- Tu sais, on oublie trop souvent le bien-être psychique, on fait de la musculation, on va chez le médecin. On traite et soigne le corps, mais on ne fait pas grand-chose pour notre psyché.
- C’est vrai, ça parait logique, mais on pense que les psys, c’est pour les fous uniquement.
- Pour bien se soigner, il faut savoir où on en est et quoi de mieux qu’une séance chez le psychologue.
Dans les jours qui ont suivi, il décrocha son téléphone pour prendre un rendez-vous afin de mettre à niveau la santé de sa psyché.”
Les rendez-vous s’enchaînent et se passent plutôt bien, mais la séance qui l’a le plus troublé et fait évoluer notre protagoniste est la séance sur le Je.
Il entre, enlève son manteau.
Ayant pris ses habitudes, il s’allonge confortablement et étale une couverture sur ses jambes.
- Alors avez-vous réfléchi à propos du “Je” ?
- Euh, vous m’aviez demandé de réfléchir à qui je suis, mais j’avoue avoir d’abord été perdu. Puis j’ai longuement médité sur le sujet, j’ai aussi beaucoup réfléchi et je me suis d’abord dit que je suis mon corps, car c’est logique. Physiquement, je suis bien présent dans la matière ! Donc, je suis ce corps, cela me semblait évident. Le “Je” est ce corps ! C’était ma première idée, mais ensuite, je me suis dit que finalement quand je dors ce corps est inactif et pourtant je continue à vivre des expériences dans mes rêves ou j’ai un corps là aussi. Du coup, j’en ai conclu que je ne suis pas simplement mon corps physique puisque je suis capable d’en créer un autre lorsque je rêve. Alors, je me suis dit que “Je” c’est peut-être cette petite voie qui me parle dans ma tête, celle avec qui je converse durant mes réflexions. J’avais l’impression que cette voie, c’est un autre moi et je me suis demandé si cette voie était supérieure à moi et donc certainement ma véritable essence. À force de réflexion, je me suis dit que non puisque certaines fois, je décide de ne pas l’écouter et aussi certaines fois, elle me chante des chansons sans que je puisse l’en empêcher alors que moi, je préférerais m’endormir paisiblement par exemple. Des fois, cette voie me fait réfléchir à des sujets anxiogènes sur lesquels je ne devrais pas vraiment m’attarder, car ils ne me font pas du bien. Cette voie est un peu comme dans, je pense donc je suis. Si je peux observer cette voie, c’est que je ne suis pas uniquement elle. Je me suis alors dit que non, je ne suis pas juste cette voix, elle est plus comme mon égo qui parfois a peur ou parfois est distrait…
Un moment de silence s’installe et le psychologue ne dit rien. Il laisse le temps s’écouler à travers l’espace du cabinet.
- En fait, je suis plus que ça. “Je” dois être ma conscience. C’est elle qui m’aide à appréhender ce monde et les expériences que j’y vis. J’ai encore beaucoup réfléchi et je me suis dit que tout a un intérieur et un extérieur et que pour chacun d’entre eux bien qu’ils soient différents, ils vont ensemble, c’est un peu comme s’il existait une conspiration secrète entre tous les intérieurs et tous les extérieurs comme s’ils voulaient paraître le plus différent possible les un des autres alors qu’ils sont tout à fait identiques, ils ne peuvent pas exister l’un sans l’autre. J’ai alors réalisé que mon environnement et moi sommes explicitement aussi différents que possible, mais implicitement et entièrement reliés. Donc si j’ai une conscience intérieure, j’ai aussi une conscience extérieure et c’est celle de l’univers, de l’absolu. Nous sommes comme la mer avec ses vagues, la mer ondule et chacun d’entre nous est une ondulation qui ondule au rythme du cosmos. L’ensemble des œuvres, tout ce qui est, pour chacun d’entre nous, la conscience ondule en pensant, je suis toi ici. Nous sommes tous quelque chose que l’ensemble du royaume de l’être est en train de vivre. Comme si la conscience jouait à un jeu qui est moi, vous ou chaque objet la composant. Elle joue à s’observer elle-même tout en nous faisant croire que nous en sommes dissociés.
Un long silence se fait alors entendre dans le cabinet, comme si la prise de conscience qui vient d’être énoncée à haute voix résonnait dans les protagonistes.
- J’ai écouté dernièrement une conférence qui expliquait qu’un nouveau paradigme est en train d’émerger dans le milieu de la science la plus poussée. Ça raconte que lorsque les scientifiques cassent les molécules élémentaires les plus fines à l’aide d’un collisionneur, ils finissent par ne plus rien trouver. Ils en concluent que la matière est engendrée par le vide quantique, certains pensent même que l’espace temps émerge de la conscience. J’ai aussi lu des livres de philosophie Indienne ou j’ai appris que cette pensée que la matière émerge de la conscience est acceptée dans certains pays comme un fait depuis longtemps et que c’est principalement en occident que l’on considère l’inverse. Ici, on pense que la conscience émerge du cerveau. Pourtant, il y a eu des observations de mort cérébrale ou les personnes concernées continuent d’expérimenter des choses alors qu’on les pensait mortes. Il y a beaucoup de témoignages d’expérience de mort imminente ou malgré le fait que le cerveau ait cessé de fonctionner un temps, les gens reprennent conscience et peuvent témoigner d’avoir vécu des choses. Certains rapportent des faits qui se sont déroulés autour de leurs corps inconscients à la plus grande surprise des médecins. Du coup si je suis ma conscience et que tout émerge de la conscience, alors me suis-je dit je suis tout. Donc finalement, je pense que “Je” c’est tout. C’est une pensée quantique, je suis moi et je suis tout en même temps. Ce moi est une expression de l’état de l’univers qui émerge de la conscience. Donc, je suis une fractale de la conscience absolue. Finalement, je suis tout qui s’amuse à se faire croire à lui-même que je ne suis que moi pour pouvoir mieux s’observer de manière subjective afin de continuer à faire évoluer son œuvre.
Le temps est écoulé, la séance est terminée. Il s’acquitte des honoraires, et s’apprête à partir.
Chapitre 7 Face à Face
Cela fait maintenant quatre ans qu’il pratique avec assiduité !
« Pourquoi voit-il régulièrement en pensées ou sur des supports du monde physique un homme traversé par une ligne ? Cette vision le hante, accompagnée d’une sensation étrange, comme un poids sur sa poitrine. Il commence à douter de sa santé mentale. »
Ce soir-là, il décide de ne pas faire de méditation formelle. Il passe une soirée banalement agréable à regarder la télévision. Les images d’un documentaire sur l’univers l’hypnotisent et alimentent sa curiosité naturelle.
Avant de s’endormir, il se conditionne à passer une bonne nuit et se propose à lui-même de faire un rêve conscient. Il répète doucement :
Je veux explorer ce que je ressens, et je suis prêt à le voir clairement.
C’est un exercice qu’il pratique souvent, suite à une lecture sur le sujet. Cela l’amuse et il est de nature curieuse. Il sait que la volonté de l’esprit peut accomplir des choses incroyables.
À ce moment-là, il ne se doute pas de l’impact de sa décision et de son action. Un frisson court le long de sa colonne vertébrale, mais il choisit de l’ignorer. C’est d’ailleurs souvent le cas…
Il s’endort paisiblement. Son corps se repose, mais lui a aspiré à vivre une expérience. Une sensation de lévitation l’envahit, accompagnée d’un murmure qui devient de plus en plus clair. Il entend cette voix :
“ Approche. “
“ Dirige-toi avec ma voix. “
“ Tu y es presque.”
La voix est à la fois douce et impérieuse, comme une invitation qu’il ne peut refuser.
Il entrevoit le symbole, vibrant, presque vivant, puis aperçoit une silhouette. Il perçoit une chaleur douce, comme un éclat de lumière interne qui l’attire irrésistiblement. Il vit complètement, en pleine conscience, le moment présent, dans cette autre phase temporelle, dans cet autre monde.
Il le sait, il peut contrôler quasiment tout et, sans y réfléchir, il le fait. Tout s’arrête de tourner, tout devient clair. Il se tient debout face à elle.
Il voudrait poser une question, mais ses sens sont encore trop engourdis. Il ne peut qu’être présent. Elle lui sourit. Il s’agace de ne pas pouvoir faire un pas de plus ou de pouvoir parler.
“ C’est normal, tout se passe toujours par étapes.”
“ Tout prend du temps, mais vous, humains, vous êtes si impatients. Votre néguentropie est si active que je vous observe, je vous étudie.”
“ À ta prochaine visite, tu devrais pouvoir me parler. Retourne à tes songes.”
Elle accompagne ses mots d’un geste lent, comme pour le rassurer, avant qu’il ne soit doucement ramené à la réalité.
Chapitre 8 Quantique
Auriez-vous oublié le premier épisode et la rencontre avec cette mystérieuse entité ? Je vous rassure, notre personnage ne l’a pas encore vécu, mais il s’apprête à vivre un moment charnière.
Il dort profondément cette nuit-là, il a comme à son habitude méditée avant de dormir.
Cette séance de méditation lui permet de mieux récupérer pendant son sommeil et de s’apaiser avant de s’endormir, d’être en paix et en harmonie avec lui-même et avec les différentes versions de lui-même.
Le soleil pointe le bout de son nez quand sa conscience commence à se remettre en phase avec son corps inerte, dont seule la respiration lui donne un semblant de vie.
Dans cette phase, à ce moment précis, dans cette fraction de seconde avant le réveil, tout se passe, tout dur, le temps nécessaire, toutes les possibilités se créent et se matérialisent, se détruisent et se transforment. Elles se réajustent pour que sa réalité puisse s’enchevêtrer avec celle des autres.
C’est pendant cette fraction de seconde avant le réveil que sa conscience va rejoindre cet endroit, ce lieu de connaissance, de pouvoir et de paix où il va trouver ses réponses.
Il le sentira à son réveil, il était dans son lit et en même temps dans cette salle.
Il a été deux.
Il ouvre les yeux doucement. L’activation de son corps est de plus en plus facile grâce à sa pratique méditative.
Il sent, sans pouvoir se l’expliquer, qu’en dormant, il a aussi été ailleurs, il le sait et il sait aussi qu’il va pouvoir le conscientiser pour y retourner.
Pour l’heure, il se prépare pour aller au travail.
Interaction sociale après interaction sociale, il arrive sur ce lieu de production matérialiste.
Il se permet comme tant d’autres de prendre des pauses et de regarder ses mails ou des vidéos, de jouer, ces activités qui lui permettent de sortir la tête de l’eau.
Ce jours-là, il tombe sur une vidéo surprenante qui parle de l’intrication quantique.
Il s’empresse donc de cliquer sur “Play”.
Bonjour les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode de la science à travers les âges.
Aujourd’hui, je vais tenter de vous expliquer un sujet qui me passionne, l’intrication ou enchevêtrement quantique.
Comment deux particules peuvent avoir des changements d’état et des réactions instantanées l’une et l’autre alors qu’elles sont séparées par des distances incommensurables.
Il met pause sur la vidéo et se rappelle ce moment où il a compris et ressenti qu’il était lui, dans son lit et en même temps ailleurs. Il se dit que sa conscience doit être intriqués avec son corps, car il a pu vivre une chose à un endroit et en même temps une autre ailleurs.
Sa conscience a donc un effet sur le corps et par réciprocité le corps sur la conscience…
Il remet la lecture.
On parle ici d’un aspect fondamental de la physique quantique ou deux objets distincts sont intriqués et forment alors un tout indivisible, même s’ils sont séparés par plusieurs années lumières. C’est un phénomène qui lie intimement les propriétés primordiales de deux systèmes physiques, comme des particules par exemple, peu importe la distance qui les sépare et leurs positions dans l’espace et dans le temps. Il n’y a pas d’indication claire que l’intrication quantique agisse directement sur le temps, car il n’est pas vraiment modifié. Mais cela suggère que le temps puisse être influencé de manière non locale.
En fait, avant qu’une interaction ait lieu entre eux deux systèmes physiques séparés, ils sont dans des états quantiques différents. Mais après l’interaction, ces deux systèmes sont en quelque sorte comme emmêlés, il n’est donc plus possible de décrire ces deux systèmes de manière indépendante. Les deux objets intriqués deviennent alors un tout indivisible, même s’ils sont séparés par d’incroyables distances.
Il met pause à nouveau et essaye d’assimiler toutes ces informations complexes. Après une petite réflexion, son imagination s’emballe et il repense à cette discussion sur les fractales qu’il a entendues la dernière fois au travail. Et si notre réalité n’était qu’une fractale d’une dimension supérieure, où nous serions aussi microscopiques pour ces entités que les particules quantiques le sont pour nous. Selon le principe fractal, il existerait des niveaux d’existence plus petits et plus grands, chacun interconnecté. Dans cette perspective, nous pourrions être perçus comme des objets quantiques par ces dimensions supérieures, et peut-être expérimentons-nous des formes d’intrication à notre échelle, à travers nos interactions avec d’autres êtres ou systèmes.… Il reste rêveur. Puis, il remet la lecture.
Revenons un peu sur cette notion de temps. Il faut savoir que certains problèmes de physique quantique peuvent être résolus en représentant le temps sous forme imaginaire. Donc les mathématiques peuvent être utilisées pour étudier le temps de manière abstraite, mais cela ne signifie pas que le temps est réellement altéré. L’enchevêtrement quantique est un phénomène qui modifie la manière dont nous percevons le temps. Selon une théorie, le temps n’est pas un paramètre absolu, mais plutôt une illusion induite par l’intrication quantique dans notre dimension. Cette idée a été proposée pour la première fois par les physiciens Don Page et William Wooters en 1983. La notion selon laquelle le temps n’est pas un phénomène absolu, mais plutôt émergent, suggère qu’il pourrait s’agir d’une illusion, chers auditeurs. Cette perspective remet en question notre compréhension traditionnelle de la causalité temporelle. Cependant, bien que cette idée soit passionnante, le temps n’est pas le sujet de notre discussion aujourd’hui.
Le nom de cette émission serait obsolète sans une petite notion historique sur l’intrication. Le concept d’enchevêtrement quantique a été initié par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen dans un article scientifique datant de 1935, connu sous le nom de paradoxe EPR d’après les initiales de leurs noms de familles respectifs. Ils pensaient à l’époque que la mécanique quantique était incomplète et qu’il devait exister une propriété inconnue, appelée variable cachée qui déterminerait l’état d’une particule avant la mesure. Bien heureusement, l’idée a été réfutée par des expériences ultérieures, notamment celles d’Alain Aspect en 1982 pour laquelle il a reçu le prix Nobel de physique en 2022. Il a démontré la réalité physique de l’intrication quantique grâce à celle-ci.
Voilà les amis, l’émission d’aujourd’hui touche à sa fin. Je vous donne rendez-vous pour notre prochaine vidéo et vous remercie de nous avoir suivis en vous souhaitant tout le meilleur pour les temps à venir !
Avec toutes ces informations, il a comme une épiphanie. Il se rappelle une théorie scientifique sur le Big Bang et le Big Crunch, où l’univers s’étend et se rétracte en cycle continu. Il se souvient également de celle du Big Bang, qui affirme que tout ce qui compose l’univers provient d’un atome primordial, dans lequel tout était contracté. Il se dit alors que tout a eu, à ce moment-là, une interaction commune. Il repense aussi à tous ces courants de pensée spirituels ou l’on dit que tout n’est qu’un. Lorsque toutes ces idées se cumulent dans son esprit, il se dit alors… Et si tout était subtilement intriqué… ?
Chapitre 9 Retour vers le présent
Nous y voilà. Après cinq ans de travail sur la méditation, sur la physique et la métaphysique, les neurosciences et les sciences, la spiritualité et la réalité, nous sommes de retour au début. C’est le jour où il peut enfin lui poser la question.
Il se sentit aspiré, traversant des courants d’énergie et des éclats de lumière. Une fois revenu, un poids écrasant envahit sa tête, qui chuta doucement vers l’avant. Ce mouvement le ramena brusquement à la réalité et brisa sa phase méditative.
Il comprit immédiatement ce qu’il avait vécu. Une certitude s’imposa à lui : il devait tout faire pour y retourner.
Deux révélations virent à sa conscience :
- La réponse à sa question dépasse l’entendement, comme une lumière que l’on ne peut regarder en face.
- La réponse n’est pas ultime, et ne doit jamais devenir une fin en soi.
Il ressentit ces vérités comme absolues.
Elles résonnaient en lui avec une nouvelle clarté, comme une promesse silencieuse. Dorénavant, il savait qu’il avancerait avec elle vers la sagesse et la connaissance.
Chapitre 10 De(ux) simples constatations
Malgré ce savoir, il n’arrive pas forcément à la contacter sur demande, pourtant cela fait deux ans qu’il se côtoie régulièrement.
Des fois, il médite simplement et des fois, il la croise.
Ce soir-là, il l’a rencontré.
Il se retrouve encore aspiré dans cet espace intemporel, il commence même à s’y sentir comme à la maison.
- Bonjour, comment vas-tu aujourd’hui ?
- Je vais bien, le concept d’aujourd’hui m’importe peu et n’a pas vraiment de sens pour moi, car le temps n’existe pas comme l’humanité l’envisage actuellement, mais je vais bien. Même si le bien est un concept humain haha!!
- Je viens de réfléchir à quelque chose… Comment t’appelles-tu ?
- Ce concept aussi n’a absolument pas de sens pour moi, appel moi comme il te semble bon de me nommer, j’ai beaucoup de noms, car je suis TOUT, malgré le fait que je sois un unique être.
On peut à ce moment-là s’apercevoir que l’entité s’amuse de ce dialogue très humain.
- Je ne te sens pas serein, pour quelle raison ?
Te poses-tu encore des questions sur le lien entre méditation et conscience ?
Tu es pourtant ici avec moi en train de parler, tu doutes encore d’une chose aussi basique!?
Réellement ? - C’est étrange que tu sois si facilement capable de voir à travers moi, mais en effet, je me pose encore énormément de question sur TOUT.
- Haaaa!!!
Il s’assit, place ses jambes en tailleur et attends. Après quelques instants de silence, l’entité lui répond.
- Nous parlerons de TOUT plus tard, mais pour l’instant laisse-moi éclairer ta lanterne sur le lien entre la méditation et la conscience… Tout d’abord, la pratique régulière de la méditation va aider à canaliser le flot de pensées qui sont captées par ton cerveau qui est une antenne servant à recevoir des informations qui se baladent dans la noosphère…
Un temps s’écoule…
- Je vois sur ton visage perplexe que tu ne saisis pas vraiment le concept de noosphère, alors voilà. La noosphère est un mot qui vient du grec ancien ou noos est la psyché, l’esprit et où le mot sphère fait référence à la planète ou plutôt à une sphère d’influence qui y agit. Disons que les plus petites sphères finissent par se toucher et fusionnent pour créer une sphère plus grande, celle qui influence la planète entière à travers les êtres qui la peuplent. En gros, la noosphère est l’ensemble des consciences qui véhiculent les désirs, les croyances, les ressentis, les intentions et les pensées des habitants terrestres. Lorsqu’une personne a une idée, elle pense souvent qu’elle provient de son cerveau. En réalité, cette idée est une information présente dans le champ informationnel de l’univers, que le cerveau capte. Ensuite cette idée est développée et partagée par cet individu et plus ou moins acceptée par les autres membres de son espèce, elle est ensuite ajoutée à la noosphère que cet individu influence. Plus elle est acceptée par différents individus, plus elle prend racine dans une communauté. Plus il y a de communautés qui acceptent cette idée, plus sa sphère d’influence grandit et plus, elle se développe dans la noosphère de ladite espèce.
D’après toi d’où vient le savoir de Nikola Tesla, d’Albert Einstein, de Leonardo da Vinci, d’Amadeus Mozart et autres génies ?
L’entité lui fait un clin d’œil et reprend.
- Méditer te permet de canaliser le flux des pensées captées. Ton cerveau est comme un récepteur, un contenant. Disons un vase pour simplifier. Ce vase se remplit du flot de pensées captées et développées par le cerveau, ainsi que de toutes les informations perçues dans l’environnement, telles que les musiques et les vidéos consommées, mais aussi des éléments comme le passage d’une voiture ou la sensation de faim accompagnée du désir de manger un aliment spécifique. Ça fait beaucoup d’informations captées. Soit, elles sont envoyées vers le subconscient pour y être stockées et utilisées plus tard, soit elles se dissipent si elles sont inutiles, soit elles sont transformées en pensées si elles remontent à la conscience. Malgré le fait que ce flot d’information continu envoyé par les cinq sens soit filtré par la conscience, cela fait tout de même que beaucoup d’entre elles finissent dans le cerveau.
Lorsque tu vas méditer, tu vas stopper le flux d’informations qui entrent et tu vas permettre à ton cerveau de trier et de ranger ses pensées, c’est comme si tu coupais le robinet. Ainsi ton cerveau peut traiter les informations qui sont déjà emmagasinées et les réorganiser ou les jeter si elles sont des pensées inutiles, néfastes ou parasites. Le liquide qui est dans le vase arrête alors de s’agiter et peut enfin se stabiliser. Cette stabilisation va engendrer le calme dans ton esprit et t’aider à mieux savoir quelles sont les pensées à traiter en priorité pour pouvoir fonctionner à ton plein potentiel. C’est un peu comme la défragmentation d’un disque dur, ça fait de la place ! C’est entre autres pour cela que le fait de méditer va t’aider dans ta vie, car tu sauras ce que tu dois accomplir pour être épanouis et heureux, mais surtout dans quel ordre de priorité. C’est cette pratique assidue qui va t’aider à te reconnecter à ton soi et à agir en alignement avec lui.
C’est la meilleure chose qui puisse t’arriver en tant qu’humain, crois-moi. Car si le moi et le soi ne sont pas sur la même longueur d’onde, il se passe généralement des choses désagréables pour les individus. Cela engendre des comportements déviants, comme le fait de prendre de mauvaises décisions, une perte d’estime de soi, des disputes avec les gens de son environnement, des maladies physiques ou mentales. Dans les cas les plus extrêmes, cela peut malheureusement même aller jusqu’au suicide si cela n’est pas régulé suffisamment rapidement…
Je te conseille donc de continuer ta pratique méditative ! - Oui, je sens que ça me fait beaucoup de bien. C’est progressif, mais très puissant ! Et à propos de TOUT alors ?
- TOUT est très simple et très complexe à la fois ! TOUT n’est qu’un et multiple à la fois ! Pour comprendre TOUT, il te faut adopter une pensée quantique. C’est-à- dire qu’une question peut avoir plusieurs réponses opposées et pourtant correctes tout de même. Deux concepts opposés sont souvent en réalité deux facettes d’une même pièce….
Il l’interrompt et lui demande :
- J’ai du mal à comprendre ton concept de pensé quantique, pourrais-tu me donner un exemple concret s’il te plait ?
- Oui, c’est facile à comprendre, le concept quantique signifie quelque chose avec de multiples états. Pour te donner un exemple concret, parlons de toi… De moi!!!
Il comprend instantanément comme si deux choses s’étaient rencontrées à nouveau sans jamais avoir été séparées!!!
- Ça y est tu as compris, félicitation!!!
TOUT n’est qu’un, je suis toi et tu es moi en même temps, c’est ça une pensée quantique ! Chaque individu, chaque objet, chaque être ne sont que l’expression du grand TOUT dans toute sa complexité, une partie fractale de la conscience absolue. Si TOUT joue à ce grand jeu de rôles, c’est pour mieux s’observer lui-même d’un autre point de vue que le sien afin de multiplier les sources d’expériences pour pouvoir toujours évoluer plus vite, plus loin et continuer de se perfectionner !
Ça y est, le lien est fait, il a compris l’importance de méditer et aussi l’importance qu’il a dans ce grand TOUT à travers lequel il évolue.
Chaque être est important pour le grand TOUT, car s’il remplit bien son rôle, alors TOUT va mieux pour TOUT le monde, TOUT l’univers et même au-delà!!!
Maintenant qu’il a saisi son importance alors qu’il croyait n’être qu’une petite chose inutile, il va pouvoir pleinement expérimenter son expérience de vie et pleinement jouer son rôle dans cette magnifique aventure qu’est son incarnation humaine.
- Alors ça y est ? Tu comprends la réponse à ta question ?
- OUI !!!
Premièrement, l’homme est à l’horizon de l’univers d’une manière physique, car lorsque l’on prend la taille du plus petit objet de l’univers matériel observable, et qu’on le met en rapport avec le plus grand, la taille moyenne des humains est effectivement à l’horizon entre les deux. On peut donc dire que de manière physique l’humain est à l’horizon de l’univers qu’il peut observer.
Dans un second temps l’humanoïde est à l’horizon de la création d’une manière plus spirituelle, car si les minéraux représentent le chiffre 1, le règne fongique le 2, les végétaux le 3, les animaux le 4 ce que l’humanoïde de base est, puis il devient le 5 en transcendant sa nature animale pour devenir l’humain conscient, un être spirituel, en 6 les fractales de conscience supérieur puis la Conscience absolue en 7.
L’homme a un rôle important, car en devenant conscient et en transcendant sa nature animale, il peut faire le lien entre le haut et le bas. Les 3 premiers font partie du monde créé alors que les trois derniers font partie du monde créateur. On peut donc dire que l’humain doit prendre conscience de sa place et de l’importance qu’il a afin de devenir le lien conscient entre le monde créé et le monde créateur.
C’est là une de ses fonctions dans l’univers. Tout comme chaque être vivant, il a une utilité absolue au bon fonctionnement du grand tout, en tant qu’espèce, mais aussi et surtout individuellement !
FIN DU CYCLE PREMIER